Les mémoires d'ONESSE

Les mémoires d'ONESSE

Laharie, Onesse, Onesse et Laharie et Onesse-Laharie

 

"Verba volant, scripta manent"

est une expression latine attribuée à Horace, en français :

"Les paroles s'envolent, les écrits restent".

Après avoir recherché des informations Onessoises ou "Lahariennes ?" et été confronté à la difficulté de les structurer, avec certainement beaucoup de choses déformées, embellies ou perdues du fait que nos anciens nous ont quittés, écrire de simples articles sur des faits de la vie courante à Onesse-Laharie au siècle passé pourra être un témoin utile ou ludique pour tous les Onessois, anciens ou nouveaux, et nos descendants.

Les sujets ne manquent pas et à l'occasion de ces petits articles, les Onessois peuvent venir apporter leur page de vie, leur témoignage, "leurs mémoires" pour tous, pour nos successeurs, pour notre patrimoine.

Parce qu'un homme sans mémoire est un homme sans vie,

un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir.

Maréchal Ferdinand FOCH

Tout cela pour créer :

"LES MEMOIRES D'ONESSE-LAHARIE"

Pour commencer ces mémoires, des recherches au niveau des archives départementales et de l'INSEE ont d'abord été faites :

  • Une carte d'Onesse et de Laharie a été réalisée d'après les documents du début des années 1800, comprenant les modifications faites lors de la réunion des 2 communes et les préemptions exercées lors de la création du village impérial de Solférino.
  • Une analyse des recensements consultables faits entre 1819 et 1936 a été nécessaire.

 

-*-*-*-*-*-*-*-

 

Panorama d'Onesse-Laharie depuis le début du 19ème siècle

et dates importantes de la commune

D'après les archives départementales, il apparaît que Laharie et Onesse étaient des communes séparées jusqu'en 1832.

Du 1er Vendémiaire de l'an 1 de la république, soit le 22 septembre 1792, jusqu'à 1832

Maires de Laharie :

Messieurs :

  • Simon BARRIERE (1792-1794)
  • Jean DEVERT (1794-1807)
  • Jean Baptiste FRADET (1807-1834)

se sont succédés.

Pendant la même période à Onesse :

Monsieur :

  • Pierre Joseph MARQUE a occupé cette fonction avec Jean BONNAN adjoint et officier public (1792-1832)

Les communes de Laharie et d'Onesse ont été regroupées en 1832 pour devenir Onesse et Laharie puis plus récemment Onesse-Laharie depuis le 7 novembre 2013, le premier maire ayant été :

  • Jean François Camille MARQUE (1832-1857)

puis se sont succédés :  

  • Pierre Victor  CAULE (1858-1863)
  • Bertrand Maurice DEVERT (1863-1870)
  • Antoine Hubert CAULE (1870-1876)
  • Jacques Jules CADILHON (1876-1877)
  • Bertrand MEOULE (1877-1881)
  • Bertrand Maurice DEVERT (1881-1884)
  • Jules CADILHON (1884-1892)
  • Georges CADILHON (1892-1904)
  • Gustave Gaston LARREILLET (1904-1912)
  • Jacques Charles Pierre CADILHON (1912-1940)
  • De 1940 à 1944 suite au décès de Mr Cadilhon l'intérim a été assuré par Mr Roger Dupin 1er adjoint
  • Roger DUPIN (1944-1965)
  • Jean LESPESSAILLES (1965-1983)
  • Jean PRADERES (1983-1995)
  • Mireille DAGREOU née LESPESSAILLES (1995-2001)
  • Christian JAVEL (2001-2014)
  • Jean CASTAING (2014-2020)
  • Frédéric PRADERES (2020- ).

 

1863 Naissance de Solférino

En 1863, lors de la création par Napoléon III du domaine impérial de Solférino qui est devenu la commune de Solférino, une zone triangulaire à l'extrême Nord-Est de la commune au-delà du quartier du Pouymenjon a été détachée vers cette commune, ainsi qu'une zone rectangulaire se situant à l'Est de Laharie, le quartier de Cornalis.

 

Petite page d'histoire d'Onesse-Laharie

Sur le plan historique, Laharie se trouvait être une baronnie dont le château, l'église, le cimetière et le bourg se trouvaient à l'est de l'ancienne N10 peut-être quartier "Patchoun", en face du lieu-dit actuel : "Malartic" où se situait l'ancienne école de Laharie. Il ne reste aucun vestige de ces constructions.

Dans les années 1650, Laharie était la propriété de Jean de Biaudos, 1er marquis de Castéja, baron de Mézos et de Laharie, de Tréveray, de Demange-aux-Eaux et de Saint-Joire en Lorraine, seigneur de plusieurs lieux, brigadier des armées de Louis XIV, commandeur des ordres de Saint-Louis et de Saint Lazare,  né au château de Castéja à Mézos (limite Saint-Julien-en-Born), baptisé à l’église de Mézos le 20 mai 1634. Il sauva la vie de Louis XIV (d’où son titre), il eut la jambe emportée par un boulet de canon en 1655 et est décédé à Toul le 11 février 1718.

D'après le cadastre napoléonien de 1831 de Laharie, seul l'emplacement de l'ancienne église apparaît.

Du côté d'Onesse, avant le 19ème siècle, il y a très peu d'archives, la précision des plans du cadastre  du début XIXème semble douteuse ou alors d'importants changements, notamment de voirie ont eu lieu. Beaucoup de noms ont légèrement changé, peut-être par une francisation ou une latinisation du patois, les géomètres de l'époque n'étant vraisemblablement pas issus du cru.

Vers 1850, seulement 2 routes traversaient Onesse-Laharie :

  • La Voie Royale Bayonne > Bordeaux qui passait quasiment à l'emplacement de l'ancienne RN10
  • Et la route Mont de Marsan > Mimizan qui entrait à Laharie un peu au nord d'aujourd'hui, au Malartic ("Pachoun"). Cette route entrait dans Onesse au pont de l'Héritier "Poun de Leurté", traversait le parc de Mr De Lestapy, passait le ruisseau au lavoir  en bas de l'Ephad,  traversait le parc de Mr Dupin (une allée de platanes en garde encore les traces), arrivait entre l'école primaire et l'ancienne boulangerie Berdoulet, prenait la direction Escource et au niveau de l'exploitation actuelle de Mr Cantaloube, continuait tout droit (la trace en est encore visible aujourd'hui) en direction des quartiers de Lavie et de Sallebert sur la commune de Mézos. Si on regarde une carte, on peut constater que l'emplacement de cette route était quasiment en ligne droite entre Mont de Marsan et Mimizan.

La commune était quadrillée d'un réseau très dense de chemins desservant tous les quartiers. Le bourg d'Onesse était situé au même endroit.

Un recensement de 1876 fait état de 1 528 habitants, par la suite le nombre d'habitants a régulièrement diminué pour atteindre aujourd'hui le millier. Il ne semble pas que la création de Solférino par Napoléon III en 1863 ait généré une migration de beaucoup d'Onessois vers ce nouveau village à la lecture du livre de Michèle Tastet : Solférino domaine impérial - Quand Napoléon III rêvait de peupler la lande de Gascogne – Ed des régionalistes, qui fait un état très détaillé de l'origine des gens ayant peuplé Solférino.

Si la population d'Onesse a augmenté jusqu'au milieu du 19ème siècle, celle de Laharie a fortement diminué, certainement à cause de la pénurie de terrains mis a disposition  pour la construction et pour son développement.

Au regard du cadastre de l'époque napoléonienne, au début du 19ème siècle, les quartiers étaient très nombreux. Beaucoup ont disparu.

Depuis les années 1940, on constate une disparition de 8 à 10 quartiers dont les constructions ont été rasées ou sont tombées en ruines : Amenious, Bertrucq, Bordessoule, Le Bouluc, Fringues, Hossegor, Laouillé, Le Moulé, La Pendille, Le Treuih… Dans d'autres quartiers, la végétation est en train de prendre le dessus : Le Beyleou, Caplane, Jouanisson, Dupin, Tuyenet, Grenade, Le Herrou… Certains quartiers se sont densifiés : Saubadon, Coulin, Lesbordes, Laygouasse, et tout récemment Le Baqué.

Dans le recensement de 1819, il est possible de constater que tous les quartiers étaient très peuplés, ce qui était encore vrai dans les recensements de 1921 à 1936.

 

-*-*-*-*-*-*-*-

 

Des sujets très divers ont été identifiés, documentés et préparés. Ils sont nombreux : histoire, économie, commerce, artisanat, agro-sylviculture, culture, traditions et us locales, école, religion, chasse, pêche et milieu aquatique, Onessois caractéristiques, sinistres, transports, architecture…etc… tout ce qui a pu marquer Onesse-Laharie à un moment donné.

Certains d'entre eux sont de natures départementale, régionale ou nationale ; il est intéressant sur le plan local de voir comment ils ont été abordés et vécus.

Les mémoires d'Onesse sont imaginées aussi comme une affaire de tous. Si vous souhaitez apporter les vôtres, elles seront bienvenues. Adressez-vous aux équipes rédactionnelles, qui se chargeront de la mise en forme des articles.

4 ou 5 bénévoles seraient aussi bienvenus pour créer un comité de lecture afin de valider, corriger, harmoniser les différentes publications qui seront faites.

 

GL                         

Pour apporter vos mémoires ou postuler pour le comité de lecture :

  • un courriel : memoiresonesse@gmail.com
  • un téléphone 06 12 64 60 59
  • une urne en mairie.
  • un site: 

    Laharie, Onesse, Onesse et Laharie et Onesse-Laharie

     

    "Verba volant, scripta manent"

    est une expression latine attribuée à Horace, en français :

    "Les paroles s'envolent, les écrits restent".

    Après avoir recherché des informations Onessoises ou "Lahariennes ?" et été confronté à la difficulté de les structurer, avec certainement beaucoup de choses déformées, embellies ou perdues du fait que nos anciens nous ont quittés, écrire de simples articles sur des faits de la vie courante à Onesse-Laharie au siècle passé pourra être un témoin utile ou ludique pour tous les Onessois, anciens ou nouveaux, et nos descendants.

    Les sujets ne manquent pas et à l'occasion de ces petits articles, les Onessois peuvent venir apporter leur page de vie, leur témoignage, "leurs mémoires" pour tous, pour nos successeurs, pour notre patrimoine.

    Parce qu'un homme sans mémoire est un homme sans vie,

    un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir.

    Maréchal Ferdinand FOCH

    Tout cela pour créer :

    "LES MEMOIRES D'ONESSE-LAHARIE"

    Pour commencer ces mémoires, des recherches au niveau des archives départementales et de l'INSEE ont d'abord été faites :

    • Une carte d'Onesse et de Laharie a été réalisée d'après les documents du début des années 1800, comprenant les modifications faites lors de la réunion des 2 communes et les préemptions exercées lors de la création du village impérial de Solférino.
    • Une analyse des recensements consultables faits entre 1819 et 1936 a été nécessaire.

     

    -*-*-*-*-*-*-*-

     

    Panorama d'Onesse-Laharie depuis le début du 19ème siècle

    et dates importantes de la commune

    D'après les archives départementales, il apparaît que Laharie et Onesse étaient des communes séparées jusqu'en 1832.

    Du 1er Vendémiaire de l'an 1 de la république, soit le 22 septembre 1792, jusqu'à 1832

    Maires de Laharie :

    Messieurs :

    • Simon BARRIERE (1792-1794)
    • Jean DEVERT (1794-1807)
    • Jean Baptiste FRADET (1807-1834)

    se sont succédés.

    Pendant la même période à Onesse :

    Monsieur :

    • Pierre Joseph MARQUE a occupé cette fonction avec Jean BONNAN adjoint et officier public (1792-1832)

    Les communes de Laharie et d'Onesse ont été regroupées en 1832 pour devenir Onesse et Laharie puis plus récemment Onesse-Laharie depuis le 7 novembre 2013, le premier maire ayant été :

    • Jean François Camille MARQUE (1832-1857)

    puis se sont succédés :  

    • Pierre Victor  CAULE (1858-1863)
    • Bertrand Maurice DEVERT (1863-1870)
    • Antoine Hubert CAULE (1870-1876)
    • Jacques Jules CADILHON (1876-1877)
    • Bertrand MEOULE (1877-1881)
    • Bertrand Maurice DEVERT (1881-1884)
    • Jules CADILHON (1884-1892)
    • Georges CADILHON (1892-1904)
    • Gustave Gaston LARREILLET (1904-1912)
    • Jacques Charles Pierre CADILHON (1912-1940)
    • De 1940 à 1944 suite au décès de Mr Cadilhon l'intérim a été assuré par Mr Roger Dupin 1er adjoint
    • Roger DUPIN (1944-1965)
    • Jean LESPESSAILLES (1965-1983)
    • Jean PRADERES (1983-1995)
    • Mireille DAGREOU née LESPESSAILLES (1995-2001)
    • Christian JAVEL (2001-2014)
    • Jean CASTAING (2014-2020)
    • Frédéric PRADERES (2020- ).

     

    1863 Naissance de Solférino

    En 1863, lors de la création par Napoléon III du domaine impérial de Solférino qui est devenu la commune de Solférino, une zone triangulaire à l'extrême Nord-Est de la commune au-delà du quartier du Pouymenjon a été détachée vers cette commune, ainsi qu'une zone rectangulaire se situant à l'Est de Laharie, le quartier de Cornalis.

     

    Petite page d'histoire d'Onesse-Laharie

    Sur le plan historique, Laharie se trouvait être une baronnie dont le château, l'église, le cimetière et le bourg se trouvaient à l'est de l'ancienne N10 peut-être quartier "Patchoun", en face du lieu-dit actuel : "Malartic" où se situait l'ancienne école de Laharie. Il ne reste aucun vestige de ces constructions.

    Dans les années 1650, Laharie était la propriété de Jean de Biaudos, 1er marquis de Castéja, baron de Mézos et de Laharie, de Tréveray, de Demange-aux-Eaux et de Saint-Joire en Lorraine, seigneur de plusieurs lieux, brigadier des armées de Louis XIV, commandeur des ordres de Saint-Louis et de Saint Lazare,  né au château de Castéja à Mézos (limite Saint-Julien-en-Born), baptisé à l’église de Mézos le 20 mai 1634. Il sauva la vie de Louis XIV (d’où son titre), il eut la jambe emportée par un boulet de canon en 1655 et est décédé à Toul le 11 février 1718.

    D'après le cadastre napoléonien de 1831 de Laharie, seul l'emplacement de l'ancienne église apparaît.

    Du coté d'Onesse, avant le 19ème siècle, il y a très peu d'archives, la précision des plans du cadastre  du début XIXème semble douteuse ou alors d'importants changements, notamment de voirie ont eu lieu. Beaucoup de noms ont légèrement changé, peut-être par une francisation ou une latinisation du patois, les géomètres de l'époque n'étant vraisemblablement pas issus du cru.

    Vers 1850, seulement 2 routes traversaient Onesse-Laharie :

    • La Voie Royale Bayonne > Bordeaux qui passait quasiment à l'emplacement de l'ancienne RN10
    • Et la route Mont de Marsan > Mimizan qui entrait à Laharie un peu au nord d'aujourd'hui, au Malartic ("Pachoun"). Cette route entrait dans Onesse au pont de l'Héritier "Poun de Leurté", traversait le parc de Mr De Lestapy, passait le ruisseau au lavoir  en bas de l'Ephad,  traversait le parc de Mr Dupin (une allée de platanes en garde encore les traces), arrivait entre l'école primaire et l'ancienne boulangerie Berdoulet, prenait la direction Escource et au niveau de l'exploitation actuelle de Mr Cantaloube, continuait tout droit (la trace en est encore visible aujourd'hui) en direction des quartiers de Lavie et de Sallebert sur la commune de Mézos. Si on regarde une carte, on peut constater que l'emplacement de cette route était quasiment en ligne droite entre Mont de Marsan et Mimizan.

    La commune était quadrillée d'un réseau très dense de chemins desservant tous les quartiers. Le bourg d'Onesse était situé au même endroit.

    Un recensement de 1876 fait état de 1 528 habitants, par la suite le nombre d'habitants a régulièrement diminué pour atteindre aujourd'hui le millier. Il ne semble pas que la création de Solférino par Napoléon III en 1863 ait généré une migration de beaucoup d'Onessois vers ce nouveau village à la lecture du livre de Michèle Tastet : Solférino domaine impérial - Quand Napoléon III rêvait de peupler la lande de Gascogne – Ed des régionalistes, qui fait un état très détaillé de l'origine des gens ayant peuplé Solférino.

    Si la population d'Onesse a augmenté jusqu'au milieu du 19ème siècle, celle de Laharie a fortement diminué, certainement à cause de la pénurie de terrains mis a disposition  pour la construction et pour son développement.

    Au regard du cadastre de l'époque napoléonienne, au début du 19ème siècle, les quartiers étaient très nombreux. Beaucoup ont disparu.

    Depuis les années 1940, on constate une disparition de 8 à 10 quartiers dont les constructions ont été rasées ou sont tombées en ruines : Amenious, Bertrucq, Bordessoule, Le Bouluc, Fringues, Hossegor, Laouillé, Le Moulé, La Pendille, Le Treuih… Dans d'autres quartiers, la végétation est en train de prendre le dessus : Le Beyleou, Caplane, Jouanisson, Dupin, Tuyenet, Grenade, Le Herrou… Certains quartiers se sont densifiés : Saubadon, Coulin, Lesbordes, Laygouasse, et tout récemment Le Baqué.

    Dans le recensement de 1819, il est possible de constater que tous les quartiers étaient très peuplés, ce qui était encore vrai dans les recensements de 1921 à 1936.

     

    -*-*-*-*-*-*-*-

     

    Des sujets très divers ont été identifiés, documentés et préparés. Ils sont nombreux : histoire, économie, commerce, artisanat, agro-sylviculture, culture, traditions et us locales, école, religion, chasse, pêche et milieu aquatique, Onessois caractéristiques, sinistres, transports, architecture…etc… tout ce qui a pu marquer Onesse-Laharie à un moment donné.

    Certains d'entre eux sont de natures départementale, régionale ou nationale ; il est intéressant sur le plan local de voir comment ils ont été abordés et vécus.

    Les mémoires d'Onesse sont imaginées aussi comme une affaire de tous. Si vous souhaitez apporter les vôtres, elles seront bienvenues. Adressez-vous aux équipes rédactionnelles, qui se chargeront de la mise en forme des articles.

    4 ou 5 bénévoles seraient aussi bienvenus pour créer un comité de lecture afin de valider, corriger, harmoniser les différentes publications qui seront faites.

     

    GL                         

    Pour apporter vos mémoires ou postuler pour le comité de lecture :

    • un courriel : memoiresonesse@gmail.com
    • un téléphone 06 12 64 60 59
    • une urne en mairie.
    • un site: 

      Laharie, Onesse, Onesse et Laharie et Onesse-Laharie

       

      "Verba volant, scripta manent"

      est une expression latine attribuée à Horace, en français :

      "Les paroles s'envolent, les écrits restent".

      Après avoir recherché des informations Onessoises ou "Lahariennes ?" et été confronté à la difficulté de les structurer, avec certainement beaucoup de choses déformées, embellies ou perdues du fait que nos anciens nous ont quittés, écrire de simples articles sur des faits de la vie courante à Onesse-Laharie au siècle passé pourra être un témoin utile ou ludique pour tous les Onessois, anciens ou nouveaux, et nos descendants.

      Les sujets ne manquent pas et à l'occasion de ces petits articles, les Onessois peuvent venir apporter leur page de vie, leur témoignage, "leurs mémoires" pour tous, pour nos successeurs, pour notre patrimoine.

      Parce qu'un homme sans mémoire est un homme sans vie,

      un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir.

      Maréchal Ferdinand FOCH

      Tout cela pour créer :

      "LES MEMOIRES D'ONESSE-LAHARIE"

      Pour commencer ces mémoires, des recherches au niveau des archives départementales et de l'INSEE ont d'abord été faites :

      • Une carte d'Onesse et de Laharie a été réalisée d'après les documents du début des années 1800, comprenant les modifications faites lors de la réunion des 2 communes et les préemptions exercées lors de la création du village impérial de Solférino.
      • Une analyse des recensements consultables faits entre 1819 et 1936 a été nécessaire.

       

      -*-*-*-*-*-*-*-

       

      Panorama d'Onesse-Laharie depuis le début du 19ème siècle

      et dates importantes de la commune

      D'après les archives départementales, il apparaît que Laharie et Onesse étaient des communes séparées jusqu'en 1832.

      Du 1er Vendémiaire de l'an 1 de la république, soit le 22 septembre 1792, jusqu'à 1832

      Maires de Laharie :

      Messieurs :

      • Simon BARRIERE (1792-1794)
      • Jean DEVERT (1794-1807)
      • Jean Baptiste FRADET (1807-1834)

      se sont succédés.

      Pendant la même période à Onesse :

      Monsieur :

      • Pierre Joseph MARQUE a occupé cette fonction avec Jean BONNAN adjoint et officier public (1792-1832)

      Les communes de Laharie et d'Onesse ont été regroupées en 1832 pour devenir Onesse et Laharie puis plus récemment Onesse-Laharie depuis le 7 novembre 2013, le premier maire ayant été :

      • Jean François Camille MARQUE (1832-1857)

      puis se sont succédés :  

      • Pierre Victor  CAULE (1858-1863)
      • Bertrand Maurice DEVERT (1863-1870)
      • Antoine Hubert CAULE (1870-1876)
      • Jacques Jules CADILHON (1876-1877)
      • Bertrand MEOULE (1877-1881)
      • Bertrand Maurice DEVERT (1881-1884)
      • Jules CADILHON (1884-1892)
      • Georges CADILHON (1892-1904)
      • Gustave Gaston LARREILLET (1904-1912)
      • Jacques Charles Pierre CADILHON (1912-1940)
      • De 1940 à 1944 suite au décès de Mr Cadilhon l'intérim a été assuré par Mr Roger Dupin 1er adjoint
      • Roger DUPIN (1944-1965)
      • Jean LESPESSAILLES (1965-1983)
      • Jean PRADERES (1983-1995)
      • Mireille DAGREOU née LESPESSAILLES (1995-2001)
      • Christian JAVEL (2001-2014)
      • Jean CASTAING (2014-2020)
      • Frédéric PRADERES (2020- ).

       

      1863 Naissance de Solférino

      En 1863, lors de la création par Napoléon III du domaine impérial de Solférino qui est devenu la commune de Solférino, une zone triangulaire à l'extrême Nord-Est de la commune au-delà du quartier du Pouymenjon a été détachée vers cette commune, ainsi qu'une zone rectangulaire se situant à l'Est de Laharie, le quartier de Cornalis.

       

      Petite page d'histoire d'Onesse-Laharie

      Sur le plan historique, Laharie se trouvait être une baronnie dont le château, l'église, le cimetière et le bourg se trouvaient à l'est de l'ancienne N10 peut-être quartier "Patchoun", en face du lieu-dit actuel : "Malartic" où se situait l'ancienne école de Laharie. Il ne reste aucun vestige de ces constructions.

      Dans les années 1650, Laharie était la propriété de Jean de Biaudos, 1er marquis de Castéja, baron de Mézos et de Laharie, de Tréveray, de Demange-aux-Eaux et de Saint-Joire en Lorraine, seigneur de plusieurs lieux, brigadier des armées de Louis XIV, commandeur des ordres de Saint-Louis et de Saint Lazare,  né au château de Castéja à Mézos (limite Saint-Julien-en-Born), baptisé à l’église de Mézos le 20 mai 1634. Il sauva la vie de Louis XIV (d’où son titre), il eut la jambe emportée par un boulet de canon en 1655 et est décédé à Toul le 11 février 1718.

      D'après le cadastre napoléonien de 1831 de Laharie, seul l'emplacement de l'ancienne église apparaît.

      Du coté d'Onesse, avant le 19ème siècle, il y a très peu d'archives, la précision des plans du cadastre  du début XIXème semble douteuse ou alors d'importants changements, notamment de voirie ont eu lieu. Beaucoup de noms ont légèrement changé, peut-être par une francisation ou une latinisation du patois, les géomètres de l'époque n'étant vraisemblablement pas issus du cru.

      Vers 1850, seulement 2 routes traversaient Onesse-Laharie :

      • La Voie Royale Bayonne > Bordeaux qui passait quasiment à l'emplacement de l'ancienne RN10
      • Et la route Mont de Marsan > Mimizan qui entrait à Laharie un peu au nord d'aujourd'hui, au Malartic ("Pachoun"). Cette route entrait dans Onesse au pont de l'Héritier "Poun de Leurté", traversait le parc de Mr De Lestapy, passait le ruisseau au lavoir  en bas de l'Ephad,  traversait le parc de Mr Dupin (une allée de platanes en garde encore les traces), arrivait entre l'école primaire et l'ancienne boulangerie Berdoulet, prenait la direction Escource et au niveau de l'exploitation actuelle de Mr Cantaloube, continuait tout droit (la trace en est encore visible aujourd'hui) en direction des quartiers de Lavie et de Sallebert sur la commune de Mézos. Si on regarde une carte, on peut constater que l'emplacement de cette route était quasiment en ligne droite entre Mont de Marsan et Mimizan.

      La commune était quadrillée d'un réseau très dense de chemins desservant tous les quartiers. Le bourg d'Onesse était situé au même endroit.

      Un recensement de 1876 fait état de 1 528 habitants, par la suite le nombre d'habitants a régulièrement diminué pour atteindre aujourd'hui le millier. Il ne semble pas que la création de Solférino par Napoléon III en 1863 ait généré une migration de beaucoup d'Onessois vers ce nouveau village à la lecture du livre de Michèle Tastet : Solférino domaine impérial - Quand Napoléon III rêvait de peupler la lande de Gascogne – Ed des régionalistes, qui fait un état très détaillé de l'origine des gens ayant peuplé Solférino.

      Si la population d'Onesse a augmenté jusqu'au milieu du 19ème siècle, celle de Laharie a fortement diminué, certainement à cause de la pénurie de terrains mis a disposition  pour la construction et pour son développement.

      Au regard du cadastre de l'époque napoléonienne, au début du 19ème siècle, les quartiers étaient très nombreux. Beaucoup ont disparu.

      Depuis les années 1940, on constate une disparition de 8 à 10 quartiers dont les constructions ont été rasées ou sont tombées en ruines : Amenious, Bertrucq, Bordessoule, Le Bouluc, Fringues, Hossegor, Laouillé, Le Moulé, La Pendille, Le Treuih… Dans d'autres quartiers, la végétation est en train de prendre le dessus : Le Beyleou, Caplane, Jouanisson, Dupin, Tuyenet, Grenade, Le Herrou… Certains quartiers se sont densifiés : Saubadon, Coulin, Lesbordes, Laygouasse, et tout récemment Le Baqué.

      Dans le recensement de 1819, il est possible de constater que tous les quartiers étaient très peuplés, ce qui était encore vrai dans les recensements de 1921 à 1936.

       

      -*-*-*-*-*-*-*-

       

      Des sujets très divers ont été identifiés, documentés et préparés. Ils sont nombreux : histoire, économie, commerce, artisanat, agro-sylviculture, culture, traditions et us locales, école, religion, chasse, pêche et milieu aquatique, Onessois caractéristiques, sinistres, transports, architecture…etc… tout ce qui a pu marquer Onesse-Laharie à un moment donné.

      Certains d'entre eux sont de natures départementale, régionale ou nationale ; il est intéressant sur le plan local de voir comment ils ont été abordés et vécus.

      Les mémoires d'Onesse sont imaginées aussi comme une affaire de tous. Si vous souhaitez apporter les vôtres, elles seront bienvenues. Adressez-vous aux équipes rédactionnelles, qui se chargeront de la mise en forme des articles.

      4 ou 5 bénévoles seraient aussi bienvenus pour créer un comité de lecture afin de valider, corriger, harmoniser les différentes publications qui seront faites.

       

      GL                         

      Pour apporter vos mémoires ou postuler pour le comité de lecture :

       

      Sources:

      -          Archives départementales

      -          BNF

      -          Archives du diocèse

      -          Amis du Brassenx

      -          Société de Borda

      -          INSEE,

      -          Généalogie Biaudos de Castéja

      -          Généawiki

      -          Plusieurs anciens Onessois

      -          Et des plus jeunes

      -         

     

    Sources:

    -          Archives départementales

    -          BNF

    -          Archives du diocèse

    -          Amis du Brassenx

    -          Société de Borda

    -          INSEE,

    -          Généalogie Biaudos de Castéja

    -          Généawiki

    -          Plusieurs anciens Onessois

    -          Et des plus jeunes

    -         

 

Sources:

-          Archives départementales

-          BNF

-          Archives du diocèse

-          Amis du Brassenx

-          Société de Borda

-          INSEE,

-          Généalogie Biaudos de Castéja

-          Généawiki

-          Plusieurs anciens Onessois

-          Et des plus jeunes

-         

Laharie, Onesse, Onesse et Laharie et Onesse-Laharie



"Verba volant, scripta manent"

est une expression latine attribuée à Horace, en français :

"Les paroles s'envolent, les écrits restent".